Description
Pour quelle raison de nombreux chrétiens, connus pour leur intelligence et leur raison, embrassent-ils l’Islam ? Pourquoi tant de travailleurs, de médecins, de musiciens, d’artistes, de politiciens, de sportifs et même des prêtres et des religieux, non par dizaines ou centaines, mais bien par milliers, embrassent-ils tous cette religion ? Leur nombre est devenu tellement important que les responsables politiques commencent à mettre en garde contre l’avancée accrue de l’Islam en Europe et aux États-Unis et font tout pour l’enrayer. Est-ce que l’ensemble de ces nouveaux musulmans a embrassé l’Islam en s’attachant aveuglément à des chimères ou à une imposture ou bien ont-ils trouvé dans l’Islam la paix et la sérénité de l’esprit et vu en le prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) le parfait modèle humain ? Ce livre est un appel aux juifs et aux chrétiens sincères qui veulent connaître ce qu’on leur cache sur l’islam... A lire et à offrir !
Autres traductions 2
Écrit par
Khâlid Abou Sâlih
Traduction et adaptation
Abu Hamza Al-Germâny
Éditions
Madar Al-Watan
Publié par
Le bureau de prêche de Rabwah (riyadh)
www.islamhouse.com
النبي محمد صلى الله عليه وسلم في التوراة والإنجيل
باللغة الفرنسية
تأليف:
خالد أبو صالح
ترجمة:
أبو حمزة الجرماني
L'islam à la portée de tous !
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمنِ الرَّحِيمِ
Au nom d'Allah, l'infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux
L |
ouange à Dieu seul, et que son salut et la bénédiction soient sur le dernier des prophètes…
Ce qui distingue les musulmans des autres est qu'ils croient en tous les prophètes et les messagers que Dieu envoya : le premier fut Adam et le dernier fut Muhammad et entre eux, on peut citer Noé, Abraham, Moïse et Jésus (que la paix de Dieu soit sur eux). L'Islam prescrit de croire en tous ces messagers, mais aussi d'authentifier leur message, de les aimer et de croire fermement que leur mérite est supérieur à toutes autres créatures. L'Islam déclare également que démentir un seul messager revient à mécroire en tous les prophètes. Le musulman qui croit en Muhammad ﷺ et mécroit en Jésus u, est considéré comme mécréant au vu de l'Islam. Cela, même s'il croit en Muhammad ﷺ, car il a mécru en un des prophètes de Dieu. Cette règle est valable pour celui qui mécroit en Muhammad ﷺ, alors qu'il croit en d'autres prophètes. Le Coran mentionne que les caractéristiques et les oeuvres du prophète Muhammad furent citées dans la Thora et la Bible. Dieu ﷻ dit :
(Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu'ils trouvent mentionné chez eux dans la Thora et l'Évangile. Il leur ordonne le bien, leur défend le mal, leur rend licites les bonnes choses, leur interdit les mauvaises, et les libère de la charge et des carcans qui pesaient sur eux. Ceux qui croient en lui, l'honorent, lui portent secours et suivent la lumière descendue avec lui, ceux-là sont les gagnants.)[1]
Le Coran relate l'histoire d'Abraham u invoquant son Seigneur d'envoyer un prophète qui s'avéra être Muhammad ﷺ : (Seigneur ! Envoie-leur un messager pris parmi eux, afin qu'il leur récite tes versets, leur enseigne le Livre et la Sagesse, et les purifie. Tu es certes le Puissant, le Sage ! » )[2]
Le Coran mentionne également Jésus u lorsqu'il annonça la venue du prophète Muhammad ﷺ : (Et quand Jésus fils de Marie dit : « Ô Enfants d'Israël ! Je suis vraiment l'envoyé de Dieu vers vous, confirmant ce qui est venu avant moi dans la Thora, et pour annoncer un Messager après moi, dont le nom sera "Ahmad". »)
Le prophète Muhammad ﷺ confirma ces faits en disant : « Je suis auprès de Dieu, le dernier des prophètes[3] alors qu'Adam était encore étendu sur la terre et je vais vous informer comment se déroulèrent les prémices de ma prophétie : Je suis le résultat de l'invocation de mon père Abraham, je suis également l'annonce de Jésus et la vision de ma mère (le jour où je suis né, lorsqu'elle vit une lumière éclairant les palais de la grande Syrie (le Chêm)). »[4]
Ceci ne fut pas restreint à Abraham et Jésus (sur eux la paix), mais Dieu prit l'engagement de l'ensemble des prophètes de croire en l'ultime prophétie de Muhammad ﷺ et de lui accorder victoire. Dieu ﷻ dit :
(Et lorsque Dieu prit cet engagement des prophètes : « Chaque fois que je vous accorderai un Livre et de la Sagesse, et qu'ensuite un messager viendra confirmer ce qui est avec vous, vous devrez croire en lui et lui porter secours. » Dieu leur demanda : « Consentez-vous et acceptez-vous mon pacte à cette condition ? » Ils dirent : « Nous consentons », Dieu dit : « Soyez-en donc témoins, et me voici, avec vous, parmi les témoins.)[5]
D'après 'Atâ Ibn Yassâr qui rapporte : « J'ai rencontré 'Amr Ibn Al-'Âss t et je lui demandai : Informe-moi de la description faite du messager de Dieu ﷺ dans la Thora. » Il dit : « Oui, je suis d'accord pour te répondre. Je jure par Dieu qu'il est décrit dans la Thora par des caractéristiques mentionnées dans le Coran :
« (Ô Prophète ! Nous t'avons envoyé comme témoin, annonciateur et avertisseur)[6], tu protégeras le peuple illettré (les Arabes), tu es mon serviteur et mon messager, je t'ai nommé Al-Moutawakkil (celui qui place sa confiance en Dieu), tu n'es point une personne rude au cœur dur, tu ne cries pas dans les marchés, tu ne rends pas un mal par un autre, mais au contraire tu pardonnes et excuses. Son âme ne remontera vers Dieu que lorsqu'il redressera par son biais la communauté tordue, pour qu'enfin elle prononce : Il n'y a point de divinité digne d'être adorée si ce n'est Dieu (Lâ Ilâha Illal-lâh) ; par sa cause, Dieu rendra clairvoyant des yeux auparavant aveugles, rendra discernant, des oreilles auparavant sourdes et ouvrira des cœurs auparavant scellés. »[7]
Les juifs et les chrétiens ne croient pas en Muhammad ﷺ. Cependant, les juifs ne croient pas également en Jésus u, mais tous sont d'accord pour dire : « Muhammad n'est point mentionné dans la Thora et la Bible et s'il était un prophète digne de ce nom, il aurait été mentionné dans ces deux livres. »
Les chrétiens disent : « Il n'y a pas de prophète après Jésus u. Toutefois, nous devons nous poser une question primordiale : « Jésus, a-t-il vraiment dit cela ? Y a-t-il dans la Bible un seul extrait déclarant que Jésus u est le dernier des prophètes ? Nous, nous répondons, sans le moindre doute, qu'il n'y a pas d'extrait indiquant cela.
Nous pouvons aussi nous demander, si la véracité d'une prophétie doit respecter la condition suivante : tout prophète doit-il être mentionné dans les livres sacrés qui l'ont précédé ? Nous répondons à cette condition qu'elle n'est pas obligatoire et la preuve à cela est que Moïse u ne fut en aucun cas mentionné dans les livres sacrés qui l'ont précédé.
Supposons, donc, que le prophète Muhammad ﷺ fut un imposteur doublé d'un menteur – loin de lui cette infâme description – pourquoi alors les gens croient-ils encore aujourd'hui à l'authenticité de son message ? Pour quelle raison, ceux qui embrassent la religion de ce prophète ne cessent d'augmenter jour après jour jusqu'à ce que leur nombre ait atteint aujourd'hui plus d'un milliard trois cents millions, répartis dans la plupart des régions du monde ?
Pour quelle raison de nombreux chrétiens, connus pour leur intelligence et leur raison, embrassent-ils l'Islam ? Pourquoi tant de travailleurs, de médecins, de musiciens, d'artistes, de politiciens, de sportifs et même des prêtres et des religieux, non par dizaines ou centaines, mais bien par milliers, embrassent-ils tous cette religion ? Leur nombre est devenu tellement important que les responsables politiques commencent à mettre en garde contre l'avancée accrue de l'Islam en Europe et aux États-Unis et font tout pour l'enrayer. Est-ce que l'ensemble de ces nouveaux musulmans a embrassé l'Islam en s'attachant aveuglément à des chimères ou à une imposture ou bien ont-ils trouvé dans l'Islam la paix et la sérénité de l'esprit et vu en le prophète ﷺ le parfait modèle humain ? C'est en effet, lui le dernier des prophètes ﷺ et le messager tant attendu en qui nous devons croire. Nous devons suivre son exemple et appliquer ses enseignements.
Dire que le prophète Muhammad ﷺ n'est pas mentionné dans la Thora et l'Évangile, revient à proférer un mensonge évident. Manifestement, ces propos malhonnêtes ont été perpétués de sorte à dissimuler la vérité et l'étouffer dans le simple but de tromper. Les religieux juifs et chrétiens ont intentionnellement camouflé la mention du prophète Muhammad ﷺ dans leurs Écritures saintes. Parfois, ils ajoutent ou retirent des phrases, mais peuvent aussi faire preuve de falsification de textes entiers ou souvent optent pour une explication incongrue du texte, très loin de la réelle interprétation. Dieu ﷻ dit à leur propos :
(Ils détournent les paroles de leur sens et oublient une partie de ce qui leur a été rappelé.)[8]
Et Dieu ﷻ dit également :
( Ô gens du Livre ! Pourquoi dissimulez-vous la vérité derrière le mensonge et cachez la vérité alors que vous savez ? )[9]
L'extrême divergence entre les quatre Évangiles prouve, sans le moindre doute, à ceux qui sont ancrés dans la science, que les textes ont été falsifiés, manipulés à outrance, en y rajoutant des paragraphes et en y supprimant d'autres. Pour ceux qui n'en sont pas encore convaincus, nous leur disons : comment alors expliquer le fait que l'Évangile décrive en détail l'histoire de la crucifixion de Jésus, ce qui lui est advenu, ce qu'il a pu endurer durant ce jour-ci et ce jour-là puis le récit de sa résurrection après trois jours, etc. ; autant d'étranges passages qui ne peuvent être admis par l'homme doué de raison comme étant la parole de Dieu.
Tout ce que l'on peut en déduire est que ces récits sont, à moindre mal, les paroles des disciples de Jésus u, que les religieux chrétiens introduisirent avec les Écritures saintes et nommèrent l'ensemble « Évangile ».
C'est pour cette raison que les Évangiles sont au nombre de quatre [10] et divergent énormément entre elles. Les savants chrétiens reconnaissent que les Évangiles furent écrits par quatre différentes personnes : l'Évangile selon Matthieu aurait été rédigé par Matthieu, la neuvième année après l'élévation au ciel de Jésus. [11] Il fut écrit en hébreu. Quant à l'Évangile selon Marc, il fut rédigé par Marc, élève de Paul[12] puis Pierre, vingt-trois ans après l'élévation au ciel de Jésus. Il fut écrit en langue grecque. Quant à l'Évangile selon Jean, il aurait été rédigé par Jean, soixante-trois années après l'élévation au ciel de Jésus. [13] Il fut écrit en langue grecque également. Enfin, l'Évangile selon Luc fut rédigé par Luc, médecin en Anatolie et élève de Paul. Il fut écrit après celui de Marc.[14]
Il est donc logiquement impossible que la mention de celui qui se prétendra dernier des prophètes et qui sera suivi par des milliards de personnes soit omise dans les Écritures saintes. Ceci est encore plus probant, lorsque l'on sait que les Écritures saintes se sont énormément attardées dans la description de choses secondaires en comparaison.
Comment peut-on alors concevoir qu'on n'y mentionne pas, au minimum, le nom de ce prophète ou quelques-unes de ses caractéristiques ?! Comment Moïse et Jésus n'ont-ils pas mis en garde contre Muhammad (que les juifs et les chrétiens prétendent être un imposteur) sachant que son message bouleversa la face du monde et envahit toutes ses contrées ?! Comment peut-on croire en la non-altération de ces Livres célestes successifs alors qu'ils ont omis de nous prévenir de l'arrivée de ce prophète ?! Comment peut-on en la non-altération de ces Livres célestes successifs après qu'ils aient négligé cette phase importante et jamais observée de l'histoire mondiale ?!
Malgré toutes les tentatives des religieux juifs et chrétiens pour supprimer de la Thora et de l'Évangile tout ce qui peut être un indice de la venue du prophète Muhammad ﷺ, ils ne réussirent pas [à tout effacer] tellement sont nombreuses les annonces de son arrivée. Par contre, ils se réfugièrent derrière un autre procédé : « l'interprétation erronée et falsifiée des textes». Ils imposent, encore de nos jours, au lecteur crédule une explication purement et simplement inconcevable n'ayant pour but que la déformation du sens réel des Ecritures.
Les annonces prophétiques qui vont suivre sont tirées des Écritures bibliques. Elles prouvent l'authenticité de la prophétie de Muhammad ﷺ par qui la prophétie fut parachevée. Nous ne citerons que quelques-unes des nombreuses annonces faites à ce sujet par Moïse et Jésus (sur eux la paix) :
1) On trouve dans le Deutéronome : « Moïse dit aux enfants d'Israël : N'obéissez pas aux devins […], car le Seigneur vous suscitera un prophète comme moi de parmi vos frères. Obéissez donc à ce prophète. »
2) On trouve également dans Deutéronome (18 : 18) : « Je leur susciterai au sein de leurs frères un Prophète comme toi [Moïse], Je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que Je lui commanderai. »
Le prophète en question ne correspond pas à Jésus u, car il est dit « au sein de leurs frères » et les frères des enfants d'Israël sont les enfants d'Ismaël. Aucun prophète ne fut envoyé parmi les enfants d'Ismaël si ce n'est Muhammad ﷺ.
Nous pouvons remarquer qu'aucun prophète ne ressemble vraiment à Moïse u si ce n'est Muhammad ﷺ. En effet, les deux se distinguent par un message qui leur est propre. Ils ont tous les deux été décrits comme étant puissants et courageux. On leur a ordonné à tous les deux de combattre leurs adversaires. En somme, cette prophétie ne peut être la description de Jésus u, car il n'a pas été envoyé avec un message qui lui est propre, mais son message fut seulement le complément du message de Moïse u.
De la même façon, Jésus u n'est pas un frère des enfants d'Israël et ses caractéristiques n'étaient pas semblables à celles de Moïse comme le sont, au contraire, celles du prophète Muhammad ﷺ.
3) On trouve dans la Genèse (21 : 13) : « Mais le fils de la servante (Ismaël), Je le ferai aussi devenir une grande nation, car il est ta postérité » Comme Isaac a été béni dans le même livre (la Genèse), Ismaël est lui aussi spécifiquement béni et donc inclus dans la promesse de Dieu.
4) Également dans la Genèse, on trouve (16 : 11-12) : « L'Ange de l'Éternel dit à Hajar, mère d'Ismaël : Voici, tu es enceinte, et tu enfanteras un fils, à qui tu donneras le nom d'Ismaël ; car l'Éternel t'a entendue dans ton affliction. Ton fils sera craint par les gens, il fera mainmise sur tout et tous tendront les mains vers lui par humilité […] »
5) On trouve aussi dans la Genèse (16 : 10) : « L'ange de l'Éternel dit à Hajar : Je multiplierai ta postérité, et elle sera si nombreuse qu'on ne pourra la compter. »
6) Et dans la Genèse (17 : 20) : « À l'égard d'Ismaël, je t'ai exaucé. Voilà, je le bénirai, je le rendrai fécond, et je le multiplierai à l'infini ; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande nation. »
7) Et dans la Genèse (21 : 18): « Lève-toi, prends l'enfant [Ismaël], saisis-le de ta main ; car je ferai de lui une grande nation. »
Ainsi, la seule communauté qui descend d'Ismaël u est celle de Muhammad ﷺ. Et lorsqu'il dit : « Ton fils sera craint par les gens, il fera mainmise sur tout et tous tendront les mains vers lui par humilité… » ; cela ne concerne pas Ismaël, puisque la puissance à son époque appartenait à son frère Isaac, et la prophétie et la royauté se trouvaient chez les enfants d'Israël. Donc, cette annonce concerne, sans le moindre doute, Muhammad ﷺ qui descend d'Ismaël.
Ceci nous rappelle le hadith où le prophète ﷺ dit : « La victoire m'a été donnée grâce à la peur que je provoque chez l'ennemi à une distance d'un mois. »[15] Cela signifie que les adversaires du prophète ﷺ prenaient peur bien avant (de la durée d'un mois de marche) que le combat ne débute. De plus, ce prophète ﷺ réussit à soumettre toutes les communautés, il a dominé tous les souverains et toutes les mains se sont vues dirigées vers lui…
8) On trouve dans le Deutéronome (33 : 2) : « Le Seigneur se manifesta du Sinaï, pour eux il s'est levé à l'horizon du côté de Séïr (Sâ'îr), il a resplendi depuis le mont de Parân.» Ces manifestations du Seigneur font référence aux trois prophéties : celle de Moïse, de Jésus et de Muhammad (que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur eux). La manifestation de Dieu au mont Sinaï fait référence à l'endroit où la révélation fut donnée à Moïse u. Cet événement est unanimement reconnu chez les juifs, chrétiens et musulmans. Sa manifestation de l'endroit de Séïr fait référence à l'endroit où la révélation et les Évangiles furent donnés à Jésus u. Jésus u est originaire de la même région qu'Abraham u qui avoisine la ville de Bethléem où se trouve la montagne Séïr (proche des monts Liban). Quant à sa manifestation au mont de Pâran, cela fait référence à la descente de la révélation et du Coran sur Muhammad ﷺ. En effet, les juifs, chrétiens et musulmans sont unanimes sur le fait que les monts de Pâran sont les monts de La Mecque.
On trouve dans la Genèse (21 : 21) le récit d'Ismaël, où est mentionnée sa terre d'habitation qui n'est autre que Pâran. Le Coran vient confirmer cette prophétie. Dieu ﷻ dit :
(Par le figuier et l'olivier ! ÇÊÈ Par le mont Sinaï ! ÇËÈ Et par cette cité sûre !)
Dieu évoque les endroits où vécurent ces trois prophètes et le lieu où la révélation leur fut révélée. Lorsque Dieu parle de « Par le figuier et l'olivier ! », cela fait référence à l'endroit où ces deux arbres poussent, qui n'est autre que la terre sacrée, où Jésus u fut promu prophète. Et « Par le mont Sinaï ! », fait référence à la montagne où Dieu parla à Moïse u et où il fut promu prophète. Et « Et par cette cité sûre ! », cela fait référence à la Mecque où Muhammad ﷺ fut promu prophète.
9) On trouve dans Ésaïe (29 : 12) : « Ou comme un livre que l'on donne à un homme qui ne sait pas lire, en disant : 'Lis donc cela !'. Et qui répond : 'Je ne sais pas lire'. » Qui d'autre ne sait ni lire et ni écrire si ce n'est Muhammad ﷺ. Dieu dit dans le Coran :
(Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu'ils trouvent mentionné chez eux dans la Thora et l'Évangile.)[16]
Les annonces de la prophétie de Muhammad ﷺ sont très nombreuses dans la Thora ; il serait difficile de tout mentionner et ce n'est pas le but de cette recherche, car l'objectif premier est d'inciter les gens à rechercher eux-mêmes la vérité. Cette simple allusion suffira à l'homme libre.
Les annonces de la prophétie de Muhammad ﷺ sont nombreuses également dans le Nouveau Testament (les Évangiles) :
10) On trouve dans l'Évangile selon Jean (14 : 30) : « Je ne vous parlerai plus longtemps, car le meneur de ce monde viendra… » Qui est le meneur du monde qui vint après Jésus u si ce n'est Muhammad ﷺ ? Dieu a parachevé par lui la prophétie et lui donna la plus complète des législations qui convient pour tous les temps et tous les lieux.
11) On trouve dans le même Évangile (8 : 13) : « C'est votre avantage que je m'en aille ; en effet, si je ne pars pas, le Paraclet ne viendra pas à vous : si, au contraire, je pars, je vous l'enverrai. »
12) Et dans (Jean 16 : 13) : « […] car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu... » Cette dernière description n'est autre que celle du prophète Muhammad ﷺ, car c'est bien lui qui ne parle pas de son propre chef, comme il est mentionné dans le Coran : (Et il ne prononce rien sous l'effet de la passion ; ce n'est qu'une révélation qui lui est faite.)[17]
Par contre, le terme « le paraclet » – qui peut s'écrire aussi « paraklêtos » – signifie le consolateur ou celui qui est appelé au secours ou l'avocat. Mais le mot en latin peut aussi s'écrire de plusieurs façons. Il peut aussi avoir le sens de celui qui est loué, le plus loué, la louange ou celui qui loue énormément. Ceci est la signification du mot « Muhammad » en arabe : celui qui est loué ou encore l'autre prénom du prophète ﷺ qui est « Ahmad », qui signifie le plus loué.
Quelle que soit la signification du mot « paraclet », nous pouvons conclure que Jésus a laissé derrière lui une œuvre inachevée et que quelqu'un allait venir pour compléter sa mission. Par ailleurs, les religieux chrétiens cherchent à ne pas divulguer l'autre sens de paraclet en prononçant ce mot de la deuxième façon, car il deviendrait clair à tout le monde qu'il s'agit de Muhammad ﷺ. Les religieux jouent sur cette ambiguïté, car le mot original qui fut traduit n'est plus connu ! Ils traduisirent donc « paraclet » par « consolateur » pour que ce mot ait le sens du « Saint-Esprit ».
Mais, ce qui est étrange est de voir le mot « Saint-Esprit » utilisé mot pour mot dans d'innombrables versets des quatre Évangiles. Si « paraclet » signifiait réellement « Saint-Esprit », les quatre rapporteurs des Évangiles se seraient empressés de le mentionner ad litteram !
Le Saint Coran mentionne dans la sourate le Rang, v.6, que Jésus a explicitement mentionné le nom Ahmad : (Et quand Jésus fils de Marie dit : « Ô Enfants d'Israël ! Je suis vraiment envoyé de Dieu vers vous, confirmant ce qui est venu avant moi dans la Thora, et pour annoncer un Messager après moi, dont le nom sera "Ahmad". Puis, lorsque celui-ci vint à eux avec des preuves claires, ils dirent : "C'est une magie évidente." »)
Ahmad est le second nom du Prophète Muhammad et qui veut dire littéralement celui qui est le plus loué, le même sens que le « paraclet ». Cependant, examinons tout de même, dans le contexte de la Bible, si ce consolateur convient au personnage du Prophète Muhammad ﷺ[18] ou pas :
a. Jean (8 : 13) : « Un autre consolateur. » Donc, plusieurs consolateurs étaient déjà venus et il y en avait un qui devait encore venir. Ainsi, cette annonce ne convient plus au « Saint-Esprit ».
b. Jean : « Afin qu'il demeure éternellement avec vous ». Étant donné que le besoin pour un autre de venir après lui n'existait plus et qu'il serait le dernier de tous les prophètes. En effet, l'enseignement du prophète Muhammad ﷺ demeure pour toujours et reste intact : le Coran et tous ses enseignements demeurent comme ils l'étaient il y a 1400 ans.
c. Jean (16 : 8) : « Il convaincra le monde en ce qui concerne le péché » : Tous les autres Prophètes, y compris Abraham, Moïse, David et Salomon corrigeaient leurs voisins et leur peuple pour leurs péchés, mais pas le monde comme l'a fait Muhammad ﷺ. Il n'extirpa pas seulement l'idolâtrie de l'Arabie en l'espace de 23 ans, mais envoya aussi des émissaires à Héraclius, aux souverains des empires de Perse (Chosroês) et de Rome, au Négus, le roi d'Éthiopie, et à Mouqawqis, le gouverneur d'Égypte. Il réprimandait les chrétiens pour avoir divisé l'unité de Dieu en trinité, et pour avoir élevé Jésus au rang de fils de Dieu et ensuite de Dieu lui-même. C'est lui qui condamna les juifs et les chrétiens pour avoir corrompu leurs Écritures, et c'est lui qui a blanchi tous les Prophètes des imputations d'adultère, inceste, viol et idolâtrie.
c. Jean (16 : 13) : « Car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu » Le Saint Coran est la parole de Dieu. Il n'y a pas un seul mot du Prophète Muhammad ﷺ ni de ses compagnons qui y a été inclus. L'ange Gabriel le lui récita, le Prophète le mémorisa, et les paroles furent notées par ceux qui étaient chargés d'écrire les versets du Coran. Les propres paroles du Prophète Muhammad ﷺ et ses enseignements furent enregistrés dans les Hadith ou traditions. Comparez avec le Deutéronome (18 : 18) : « [...] je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai.»
Ceci correspond avec la sourate l'Étoile (versets 2-4) : (Et il ne prononce rien sous l'effet de la passion ; ce n'est qu'une révélation qui lui est faite.)
d. Jean (16 : 13) : « et il vous annoncera les choses à venir. » Toutes les prophéties du prophète Muhammad ﷺ se réalisent. Le prophète ﷺ annonça nombre de signes révélant l'approche du jour dernier, qu'ils soient mineurs ou majeurs. Déjà, beaucoup de signes mineurs ont fait leur apparition, et les signes majeurs suivront sans le moindre doute, comme notre prophète Muhammad ﷺ nous en a informé…
En conclusion, nous conseillons toute personne de rechercher la vérité et ceci même si quelques personnes s'efforcent de la dissimuler. Nous sommes convaincus qu'une recherche dénuée de toute passion et de fanatisme religieux se conclura par la prononciation de l'attestation de foi :
« La ilâha illa-llâh, muhammadoun rassoûlou-llâh »
« Nulle divinité digne d'être adorée si ce n'est Dieu et Muhammad est le messager de Dieu… »
[1] (Al-A'râf, v.157)
[2] (La vache, v.129)
[3] Cela signifie que Dieu inscrivit cela dans la Table gardée (Al-Lawh al-Mahfoûdh) à l'époque où Adam n'était pas encore créé, comme il nous a été rapporté dans d'autres hadiths dont le sens est proche. En effet, nous disons cela, car la science de Dieu n'est point précédée par une ignorance comme celle des humains. Dieu quant à lui, connaît toute chose. Note du Traducteur.
[4] Rapporté par Ahmad, Ibn Hibbân et Hâkim et authentifié par Albâny dans Michkât al-Massâbîh.
[5] (La famille d'Imrâne, v.81)
[6] Cette description est faite dans la sourate les Coalisés, v45.
[7]Rapporté par Boukhâry.
[8] (La Table servie, v.13)
[9] (La famille d'Imrâne, v.71)
[10] Il en existe en réalité plus d'une centaine (!), dont quatre seulement ont été canonisés en 364 apr. J.-C. lors du concile de Laodicée, l'Église ayant estimé, « guidée dans cette opération par le Saint-Esprit », que tous les autres évangiles étaient apocryphes et hérétiques. Gilles Kervenn.
[11] En réalité, la majorité des exégètes estiment aujourd'hui que l'évangile selon Matthieu est postérieur à l'évangile selon Marc, qui aurait été l'une de ses sources, et ils émettent même l'hypothèse que le diacre Philippe (qui doit être distingué de l'apôtre Philippe) serait l'auteur réel de cet évangile, après concertation avec Luc, compagnon de Paul lors du séjour en Palestine de ce dernier, vers 57-59. Philippe et Luc auraient ensuite composé indépendamment l'un de l'autre, en grec, leur évangile respectif, l'un à Césarée maritime (Philippe), et l'autre à Rome (Luc). Philippe (ou l'Église après lui) aurait laissé le premier évangile sous le patronage de l'apôtre Matthieu, car il reproduisait largement les logia de l'apôtre Matthieu et parce que le nom d'un apôtre était plus prestigieux. Gilles Kervenn.
[12] Personnalité controversée du christianisme, juif d'origine (Saul de son nom hébraïque) (vers 10 à Tarse - vers 65 à Rome). Il fit tout d'abord preuve d'un zèle profond pour sa religion (le judaïsme, de la secte des pharisiens). Sur le chemin de Damas où il devait se rendre pour persécuter les premiers chrétiens, il prétendit voir le Christ en apparition et se convertit au christianisme. Il s'autoproclama alors, par la grâce de cette apparition, disciple de Jésus et apôtre du Christ, bien qu'en réalité il n'ait jamais assisté aux enseignements de Jésus comme ont pu le faire les apôtres. Il prêcha ensuite certaines théories contraires à ce que les réels disciples de Jésus avaient prêché, comme l'affranchissement à la loi (la Torah) – que Jésus respectait pourtant et appelait à respecter, tel le shabbat –, le rejet de la circoncision, le fait que la foi seule sauve l'âme et que le travail n'y est pour rien ; il prôna le prêche des nations païennes, bien que Jésus ait précisé n'avoir été envoyé qu'aux fils d'Israël, prétendit que Jésus était le « Fils de Dieu », alors que Jésus s'appelait le fils de l'homme, et affirma que la raison de sa venue était de se faire crucifier pour que soient pardonnés les péchés des croyants. C'est donc lui qui est le réel fondateur de la version du christianisme qui allait finalement sortir vainqueur des luttes intestines entre les différents courants chrétiens des premiers siècles.. Gilles Kervenn.
[13] Là encore, l'attribution de cet évangile est un sujet de controverse depuis au moins le IIe siècle. Dans la tradition chrétienne, l'auteur en est l'apôtre Jean (à ne pas confondre avec le prophète et cousin de Jésus, Jean Le baptiste, fils de Zacharie). Ce point de vue est toujours défendu par certains érudits chrétiens, mais pour la plupart des experts modernes, l'auteur (ou les auteurs) est un inconnu, non contemporain de Jésus, le texte ayant été écrit vers 90 apr J-C (avec une fourchette allant de 60 à 140). Gilles Kervenn.
[14] Comme on l'a vu, les noms et dates des évangiles donnés par l'auteur sont à prendre avec une grande précaution. La question de l'identité de l'auteur de chacun des évangiles est d'ailleurs, aujourd'hui encore, sujette à débat. Gilles Kervenn.
[15] Rapporté par Boukhâry.
[16] (Al-A'râf, v.157)
[17] (L'étoile, v.3-4).
[18] Tiré du livre « dialogue entre un musulman et un chrétien » de Hassan Baagil.