الوصف
لماذا اخترت الإسلام: قصة حقيقية لإسلام أحد القساوسة.
Au nom d’Allah, L'Infiniment Miséricordieux, Le Très Miséricordieux
Ô chercheur de vérité, si la vérité est réellement ce que tu recherches alors mets de côté toutes idées préconçues et ouvre ton cœur… ne laisse pas les autres juger ou prendre une décision à ta place.
Ceci étant dit, je voudrais partager avec toi ce magnifique récit du cheminement d’un homme vers la vérité…
Je pense qu’il est préférable qu’il nous raconte son histoire lui-même, aussi je te laisse en compagnie de Mr Thomas…
J |
e commence par le nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux
Je suis né dans une famille de parents chrétiens, de fervents catholiques pratiquants. Dès mon plus jeune âge, mon père m’emmenait parfois avec lui quand il allait prêcher. Il me paraissait évident qu’il me préparait à prendre le relai après lui dans sa profession.
Arrivé en terminale, j’étais capable de prêcher les Évangiles selon ma propre façon. À l’université, je rencontrais souvent mes camarades protestants et je discutais des différences entre nos croyances et la manière d’accomplir nos rituels.
Après avoir complété ma première année à l’université, mes connaissances étaient suffisamment poussées dans la foi chrétienne telle qu’elle est définie par l’Église Catholique. J’ai alors reçu une bourse provenant de l’église. En l'acceptant, je m’engageais à recevoir une formation spéciale destinée à me faire comprendre certaines parties du Livre Sacré, sous la tutelle du principal prêtre de l’église à qui il tenait particulièrement à cœur de me dispenser ses enseignements et qui était très attaché à moi.
Ayant pris place dans le premier groupe pour mon cours de niveau intermédiaire, j’avais pris l’habitude de me pencher sur ses sujets jusqu’à tard le soir.
Une nuit, alors que tous étaient déjà endormis et que j’étais absorbé dans mes études, l’idée me vint soudainement à l’esprit d’examiner la doctrine de la Sainte Trinité, la formule de base de la foi chrétienne. La question de savoir comment Dieu existe dans trois personnes alors qu’Il n’a qu’une nature divine, une seule volonté et ne forme qu’Un me traversa l’esprit.
Mon incapacité à concilier ma foi en la Trinité avec un raisonnement scientifique logique engendra chez moi une certaine perturbation mentale. Les jours passèrent et à plusieurs reprises, je pensais à demander à mon père s’il pouvait m’aider à résoudre ce problème qui me rendait perplexe, mais je savais que mon père ne supporterait pas que j’émette le moindre doute sur la croyance dogmatique de l’École Catholique.
Cependant, un jour voyant mon père de bonne humeur, je lui demandai de m’expliquer le concept de la Sainte Trinité… il m’a finalement dit : « Dans les affaires de croyance, il faut mettre son raisonnement de côté… la doctrine ne peut être cernée par la raison humaine. Il faut juste croire en la doctrine avec son cœur et son esprit ! » Cette réponse de mon père m’a énormément frustré… Toutes mes pensées se sont retrouvées concentrées autour de cette problématique qui est devenue un réel problème intriquant encore plus mon esprit et je me suis demandé avec étonnement :
· « Est-ce ceci qui constitue la base sur laquelle repose l’énorme édifice sur lequel est bâtie la foi chrétienne ?
· Est-ce que la base de ma foi ne consiste qu’à suivre aveuglément des croyances imposées qui ne peuvent résister à un raisonnement logique ?
· Ou qui ne peuvent résister au passage au crible indépendant d’arguments impartiaux et dépourvus de passion émanant d’une conscience propre ? »
J’étais alors totalement troublé et je me suis finalement résolu à croire aveuglément au concept de la Trinité.
Un jour, un de nos maîtres de conférences était assis seul dans sa salle et je suis entré le voir après avoir obtenu sa permission et lui ai demandé s’il pouvait m’aider à résoudre quelque chose qui constituait pour moi un problème embarrassant. Il m’a très gentiment demandé de quoi il s’agissait. Je lui ai alors demandé comment se pouvait-il que Dieu, un être unique, puisse être trois personnes distinctes en même temps : le Père, le Fils (Jésus), et le Saint-Esprit ?!
Le maître de conférences a alors souri et a dit : « Est-ce que tu veux que je me fasse expulser de cette université ? » Je lui ai demandé : « Pourquoi dites-vous cela monsieur ? » Il répondit : « Que penses-tu que les responsables de l’université qui sont de fervents catholiques vont faire de moi, si quelqu’un les informe que je discute dans ma salle privée à propos de choses qui sont en contradiction avec la foi chrétienne en général ? Est-ce qu’ils vont me garder parmi le personnel de l’université en apprenant cela ? Si tu souhaites tenir une discussion ici, tu dois faire le nécessaire pour qu’elle ne sorte pas du cadre de ce que tu étudies à l’université !
Par la suite, j’ai alors pris un rendez-vous pour le rencontrer dans sa maison. Puis un dimanche, j’ai finalement rencontré le maître de conférences, et sa première question a été de me demander :
- Qu’est-ce qui t’a poussé à te pencher sur la doctrine de la trinité ?
- Je veux savoir jusqu’à quel point la doctrine peut résister à l’épreuve du raisonnement. Lui dis-je.
- Pourquoi est-ce que tu ne demandes pas à un de nos prêtres ? dit-il en souriant.
- Je leur ai demandé, mais ils m’ont répondu qu’il s’agissait d’une question de croyance et de foi et que par conséquent il ne fallait pas la soumettre à l’épreuve de la logique ou à celle de la philosophie. Ceci m’a déplu et a fait émerger ces questions suivantes en moi :
Je vous demande solennellement, Monsieur, de bien vouloir me donner une méthode démontrant la possibilité d’une telle existence [de Dieu] comme la doctrine de la Trinité veut nous faire croire ! »
Le maître de conférences a alors ri et dit :
- « Cher Thomas, imaginons que tu me demandes de prouver par certaines formules mathématiques comment l’eau peut rester à l’état de l'eau et être en même temps du feu, ou comment une pierre peut être une pierre d’un côté et être dans le même temps de l’eau ? Je ne pense pas qu’un être sensé sur cette terre puisse concevoir une telle possibilité... Aussi, comment est-ce que l’Éternel qui ne meurt pas peut être Celui qui ne meurt pas et être dans le même temps un être mortel ?! (Être un homme à qui d’autres mortels causent la mort) Et comment dans le même temps ce même mortel peut être le Dieu Absolu qui ne meurt pas ? Ceci est un problème auquel nos prêtres veulent nous faire croire et que nous devons tout simplement accepter sans même avoir la possibilité de mettre en doute ce dogme inconcevable. »
Puis il continua en disant :
- « Le fait est que lorsque Dieu, que nous croyons être Un, est Un de manière absolue, cela signifie que Dieu est Un dans l’essence naturelle de Son existence, dépourvu de tout élément différent ou divergeant ayant quelque relation que ce soit avec Son unité pure et absolue, et ceci prouve qu’Il est Le Seul de manière absolue, possédant une essence inséparable, de part Lui même. La division suggère que Celui qui est Un n’est pas Un de manière absolue, mais plutôt un composé de plusieurs éléments et ce qui est composé ne peut jamais vraiment être indépendant dans ses actions, alors que Dieu est Un de manière absolue, totalement Omnipotent dans Sa Volonté et dans Ses Actions.
Sans compter la manière dont trois entités qui sont trois êtres différents, avec trois variations qui justifient qu’elles soient trois entités distinctes, restent trois choses individuelles séparées se distinguant les unes des autres et peuvent raisonnablement devenir un "Un" indivisible de manière absolue, sans le moindre changement dans l’unicité ? Un être absolu doit être totalement indépendant dans son existence. Mr Thomas… il est absolument impossible de prouver par la raison la doctrine de la Sainte Trinité, car il s’agit d’une énigme humaine inconcevable ! »
Il poursuivit :
- « Le fait est que nous, chrétiens, sommes coupés des vastes sources de science parlant de la vérité ainsi que des autres affaires importantes en matière de religion. Ces sources sont disponibles en dehors de notre propre parti, mais nous damnons tout ce que fait un non-chrétien comme étant l’œuvre du diable. Nous, chrétiens, Mr Thomas, dans notre folie à vouloir gonfler nos rangs, avons agi de manière si honteuse qu’un savant comme Monsieur Dennison a dû en vain dévoiler la vérité à cet égard dans son avant-propos de la traduction du Coran par George Sale.»
Aussi, j’étais étonné à l’écoute des arguments du maître de conférences qui était connu pour être un catholique, et dans le même temps j’étais très encouragé par le fait de savoir que mon doute à propos de l’irrationalité de la doctrine de la Trinité était quelque chose qui avait poussé un esprit éclairé et très instruit comme celui du maître de conférences en Mathématiques à faire des recherches à ce sujet. J’ai beaucoup profité de cette discussion avec le maître de conférences, car j’y ai trouvé des arguments expliquant le doute créé dans mon esprit.
La recherche que j’ai menée à ce propos dans la « littérature islamique » et dans la traduction du Coran a ouvert mes yeux sur de nombreuses et très importantes choses influençant ma vie humaine sur terre.
Une fois, alors que je rendais visite au maître de conférences dans sa maison, je l’ai trouvé à ma grande surprise en possession d’un nombre impressionnant de livres sur l’Islam ! Je lui ai alors demandé :
- « Puis-je savoir monsieur, si vous avez embrassé la foi des musulmans ? »
- « Ne te fais pas de soucis à propos de mes choix personnels ! » Répondit-il.
J’ai ensuite pris la copie de la traduction du Coran par George Sale et lu l’introduction de Monsieur Dennison Ross. L’introduction a besoin d’être lu avec une attention particulière : Monsieur Ross y dit :
« Pendant plusieurs siècles, la connaissance qu’avaient la majorité des Européens à propos du mahométisme était presque exclusivement basée sur des rapports déformés de fanatiques chrétiens qui ont mené à la discrimination et à une multitude d’énormes calomnies. Tout ce qui était bon dans le mahométisme était entièrement ignoré et ce qui déplaisait aux yeux de l’Europe était exagéré ou mal interprété. L’Unicité de dieu et la simplicité de la croyance en Lui ont sans doute été un facteur de l’expansion de l’Islam plus puissant que l’épée d'un valeureux chevalier. » (G. Sale – Introduction Traduction du Coran)
Cette parole venant de la part d’un grand savant chrétien de renommée internationale, a suscité en moi une soif de connaissance des enseignements de l’Islam et plus particulièrement de ceux liés au concept islamique de Dieu.
Ainsi, approximativement quatre années se sont écoulées au bout desquelles je connaissais le contenu du Coran. Plusieurs choses ont attiré mon attention. J’avais discuté plusieurs points de doute avec le maître de conférences qui, je m’étais aperçu, avait lu le Coran plusieurs fois avec une approche meilleure et plus critique que la mienne.
J’étais à présent désireux de rencontrer certains savants musulmans afin de faire un examen comparatif à propos de certains doutes concernant la foi islamique.
À un certain moment, j’ai certes pensé à l’Hindouisme, mais ce que je voyais quotidiennement de mes propres yeux, comme les malédictions d’intouchabilité et les restrictions du système de caste qui prenaient le dessus sur tout le reste, ainsi que l’adoration des idoles et l’observance d’innombrables rites, ne m’ont pas poussé à aller plus loin pour connaitre ses piliers.
Je ne comprendrais jamais la supériorité revendiquée de manière exclusive et injustifiée par les membres de certaines castes, uniquement basée sur le principe qu’elles sont nées de manière arbitraire dans leurs seins.
J’ai vu de mes propres yeux comment les individus appartenant à certaines castes étaient considérés comme inférieurs dans la société et étaient catégorisés sous le nom d’intouchables, et que cela allait même jusqu’à les interdire d’entrée dans les temples hindous. J’ai même vu ces pauvres âmes se voir interdire de puiser de l’eau du puits réservé aux classes supérieures.
Les ravages causés dans la vie sociale par l’hindouisme et son système de division de l’humanité en castes et sous-castes ainsi que la supériorité incompréhensible d’une caste sur l’autre sont en soi si repoussants que personne ne voudrait se donner la peine de se fatiguer à entamer des études à propos des doctrines de cette foi.
Tout en étant contrarié par le système de caste et la ségrégation sectaire chez les hindous, je me suis automatiquement rappelé des restrictions similaires existantes chez les chrétiens. Je me suis demandé :
· « Pourquoi critiquer les autres ainsi que leurs croyances quand la religion à laquelle j’adhère moi-même a en elle une ségrégation sectaire identique ?
· N’est-il pas vrai que les églises dans le monde chrétien sont la possession exclusive de certaines sectes ?
· N’y a-t-il pas des églises appartenant à une secte particulière et ne pouvant être utilisée par les individus d’une autre secte ?
· Le christianisme n’a-t-il pas échoué dans son entreprise consistant à unir l’humanité en une société humaine ?
· Jésus a-t-il prêché toutes ces différences et ces dissensions que nous chrétiens avons inventées ?
· N’est-il donc pas vrai en fin de compte que nous sommes bien loin des objectifs de la mission voulus par Jésus Christ ?
À l’opposé des différences inconciliables et des dissensions innombrables de l’ordre social existantes au sein même de l’hindouisme et du Christianisme, j’étais très impressionné par la fraternité authentique et véritable pratiquée nuit et jour parmi les musulmans. J’ai vu qu’une mosquée musulmane est une mosquée appartenant à tout individu se disant musulman et j’ai aussi vu qu’il n’y a pas de places attitrées dans la mosquée. J’ai vu de mes propres yeux, des musulmans de tout rang, de tout statut social et financier, de couleurs de peau différentes et de nationalités diverses se tenant ensemble debout dans un seul rang, se tournant dans une même direction, priant Dieu en une seule langue, et une fois la prière terminée se serrant la main les uns les autres.[2]
La fraternité et l’égalité sociale relèvent plus de la théorie dans les autres écoles de pensée du monde ; alors que j’ai trouvé ces valeurs mises en pratique de manière concrète dans la vie quotidienne des communautés islamiques.
Un jour, j’ai été informé par mon professeur, qui était alors devenu un de mes proches amis, qu’un savant musulman allait réaliser un discours en anglais à propos de la vie du Prophète de l’Islam dans une salle proche de la mosquée principale de ma ville.
Mon professeur et moi-même avons assisté au discours et rencontré le conférencier qui était un ancien ami de mon professeur. Nous lui parlâmes de plusieurs sujets importants.
Durant mon entretien avec le conférencier musulman, je lui ai demandé s’il aurait l’amabilité de bien vouloir répondre à certaines de mes questions à titre de renseignements. Il m’a alors répondu : « avec grand plaisir ! » Je lui ai alors soumis les questions suivantes auxquelles il m’a répondu avec entrain :
- « Quelle preuve avez-vous en dehors du Coran pour dire que Muhammad était vraiment un Prophète de Dieu ? » demandai-je.
- « Avez-vous votre Bible avec vous ? » rétorqua-t-il
- « Oui. » répondis-je
Il en tira alors les versets suivants et me les lu les uns après les autres :
· « Moïse a dit : Le Seigneur votre Dieu vous suscitera d'entre vos frères un prophète comme moi ; vous l'écouterez dans tout ce qu'il vous dira, » ; « Et quiconque n'écoutera pas ce prophète sera exterminé du milieu du peuple. » ; « Tous les prophètes qui ont successivement parlé, depuis Samuel, ont aussi annoncé ces jours-là. » (La Bible, Les Actes 3, versets 22 à 24)[3]
· « C'est ce Moïse qui dit aux fils d'Israël : Dieu vous suscitera d'entre vos frères un prophète comme moi. » (La Bible, Les Actes 7, verset 37)
· « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous, » (La Bible, Jean 14, verset 16)
· « Cependant, je vous dis la vérité : il vous est avantageux que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai. » (La Bible, Jean 16, verset 7)
· « J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. 13 Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. » (La Bible, Jean 16, versets 12 et 13)
Je lus les passages que je j’avais déjà parcouru plusieurs fois auparavant, mais cette fois l’assurance parfaite avec laquelle le conférencier me demanda de lire les versets tirés de mes propres Écritures saintes afin d’argumenter ses dires, jeta une lumière nouvelle sur ceux-ci pour que je comprenne le sujet de manière impartiale.
Cependant, je répondis : « Mais la prophétie parle de la venue de Jésus ! »
Il sourit alors et dit : « Relisez le verset une nouvelle fois ! Est-ce que le verset ne dit pas que Dieu va faire venir un Prophète comme Moïse, c’est-à-dire un homme né d’un père et d’une mère comme ce fut le cas de Moïse ? Tandis que Jésus est né d’une mère seulement. Sans compter sur le fait que le Prophète promis par Dieu doit être un homme comme Moïse alors que vous appelez de votre côté Jésus le fils de Dieu ! Moïse était un Prophète venu avec de nouvelles lois et celui qui lui ressemble se doit également de légiférer des lois tout comme lui, tandis que Jésus était simplement respectueux des Dix Commandements préalablement mis en place par Moïse. Sans compter également sur le fait qu’il faille aller à l’encontre du bon sens et de son savoir académique pour affirmer que « Moi » et « Lui » qui sont deux pronoms différents sont « Un ». En effet, la première et la troisième personne signifient la même chose, ou que celui qui prédit la venue de quelqu’un d’autre forme « un » avec lui et est identique à lui.
Sa démonstration semblait se tenir. J’ai alors demandé au conférencier : « Ne croyez-vous donc pas que Jésus est le fils de Dieu ? Ne se peut-il donc pas que Jésus soit Dieu en personne sous la forme d’un homme ? »
Le conférencier a alors souri et répliqua de manière très enthousiaste : « Est-ce que quelqu’un peut avoir un enfant sans femme, mon cher ami ? Est-ce qu’il est possible que quelqu’un qui croit au fait que Jésus soit le fils de Dieu puisse penser de manière sensée que la Vierge Marie est été prise par Dieu en tant que femme ? Cherchons protection auprès de Dieu contre de tels égarements démoniaques et chassons cela de nos esprits.
La filiation telle quelle est utilisée dans la Bible ne peut l’être que pour signifier une créature ou celui qui a reçu la vie de Dieu. Si ce n’était pas le cas, que diriez-vous à propos de ce qui suit où Jésus se définit lui-même comme étant le fils de l'homme :
· « Le Fils de l'homme est venu, mangeant et buvant, et vous dites : C'est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie. » (La Bible, Luc 7:34)
· « Le Fils de l'homme aura honte de lui. » (La Bible, Luc 9:26)
· « Le Fils de l'homme vous donnera. » (Jean 6:27)
Jésus s’est adressé à Dieu comme s’Il était son père et également comme s’Il était notre père ce qui signifie que Dieu est pris pour le père de Jésus tout comme il est pris pour le père (ou le créateur) de n’importe lequel d’entre nous, ce qui implique que la filiation de Jésus ne peut vouloir dire que créature de Dieu, ou que le terme « fils de Dieu » utilisé par Jésus ne peut avoir le sens que de « serviteur de Dieu » – étant donné que Jésus se réfère à Lui-même en temps que serviteur de Dieu.
Cette réalité est prouvée par les versets 22 à 30 se trouvant dans la Bible selon Luc, Chapitre 3 dans lesquels chaque prophète de Dieu depuis Adam a été nommé comme étant le fils de Dieu. Jésus est appelé le fils de Joseph et la généalogie de Joseph remonte à Adam qui est appelé le fils de Dieu. Lisez le verset 30 du même chapitre :
· « fils de Siméon, fils de Juda, fils de Joseph, fils de Jonam, fils d'Éliakim, » (La Bible, Luc, 3:30)
Ces réponses toutes faites extraites de la Bible m’ont vraiment beaucoup impressionné à propos de l’étude comparative que les musulmans font et à quel point ils sont solides et cohérents dans leur croyance en l’unicité de Dieu.
J’ai demandé au conférencier : « Est-ce que vous croyez que la Sainte Bible est un livre venu du ciel ou non ? » En réponse à ma question, le conférencier m’a demandé de bien vouloir répondre aux questions suivantes :
- « Est-ce que la Bible qui est entre vos mains est le livre que Jésus a écrit comme étant une Sainte Écriture révélée par Dieu ? » demanda-t-il.
- « Non. » Répondis-je.
- « Est-ce que Jésus a ordonné ou souhaité à un moment donné de sa vie écrire quoique ce soit en son nom ? »
- « Non »
- « Est-ce que la Bible qui est entre vos mains a été écrite durant la vie de Jésus ?»
- « Non »
- « Est-ce que la Bible qui est entre vos mains a été écrite immédiatement après le départ de Jésus ?»
- « Non »
Il a ensuite dit : « S’il vous plaît, veuillez lire la page 17 de « Le fondateur du Christianisme et sa religion » publié par « L’Association de Littérature chrétienne de Madras ». Il est mentionné dans ce livre :
« La Bible entière est composée de soixante livres écrits par quarante auteurs différents sur une période d’à peu près quinze siècles. » Il est clairement mentionné dans ce livre que : JESUS CHRIST N'A RIEN ECRIT DE LUI MEME.
L’enseignement par transmission orale a été établi pendant plusieurs années, le seul moyen utilisé pour propager le Christianisme. C’est pour la guidée des convertis récents que les premiers écrits du Nouveau Testament ont été composés. »
Ce même livre dévoile que : « Ils ont probablement été écrits une vingtaine d’années après la mort du Christ. »
À la page 18, il est dit : « Les Évangiles ne dépeignent pas une histoire complète de la vie du Christ. Elles sont plutôt une sorte de mémoires. »
J’ai alors dit : « Mais la Bible est la parole de Dieu inspirée et écrite par les disciples de Jésus ! »
Il a une nouvelle fois sourit et dit : « Mr Thomas, si la Bible était vraiment le Livre des Disciples et de Jésus, comment pourriez vous expliquer les différences présentes dans ce Livre, s’il s’agit de la parole inspirée de Dieu… n’est-il pas vrai que la version catholique de la Bible contient des livres que la version protestante ne contient pas ? » Avez-vous lu ce que Mr. Benjamin Wilson a dit à propos de la Bible, en guise d’introduction de la « Diaglott » – publié par « The Watch Tower Society » ? :
« Si elle n’avait pas été publiée par des autorités royales, elle n’aurait jamais été vénérée par les protestants anglais et américains, bien que son origine remonte à Dieu. Elle a été accusée de contenir plus de 20000 erreurs ! Approximativement 700 manuscrits grecs demeurent inconnus et certains d’entre eux sont très anciens tandis que le traducteur ne possédait que 8 manuscrits et aucun d’entre eux n’était antérieur au dixième siècle. »
N’est-il pas vrai que la Bible est basée sur 8 manuscrits… alors que 700 sont désormais disponibles ? Si ce qui est contenu dans tous ces manuscrits est aussi la parole inspirée de Dieu, pourquoi est-ce que ces manuscrits ont-ils été laissés de côté ?
À la vue de tous ces éléments qui t’ont été apportés, si tu crois toujours que la Bible est la parole inspirée de Dieu, tu es libre de le faire, mais tu ne peux pas espérer que le reste du monde en fasse autant. Si tu réalises une étude sérieuse et impartiale de l’Ancien et du Nouveau Testament, tu trouveras qu’ils contiennent un nombre impressionnant de blasphèmes que l’esprit du judaïsme a fabriqué contre Lot, David, Noé, et Abraham qui étaient les Saints Apôtres de Dieu. Il y est relaté ceci :
· « Noé commença à cultiver la terre, et planta de la vigne. Il but du vin, s'enivra, et se découvrit au milieu de sa tente. Cham, père de Canaan, vit la nudité de son père, et il le rapporta dehors à ses deux frères. Alors, Sem et Japhet prirent le manteau, le mirent sur leurs épaules, marchèrent à reculons, et couvrirent la nudité de leur père ; comme leur visage était détourné, ils ne virent point la nudité de leur père. Lorsque Noé se réveilla de son vin, il apprit ce que lui avait fait son fils cadet. » (La Bible, Genèse 9, versets 20-24)
· « Lot quitta Tsoar pour la hauteur, et se fixa sur la montagne, avec ses deux filles, car il craignait de rester à Tsoar. Il habita dans une caverne, lui et ses deux filles. L'aînée dit à la plus jeune : Notre père est vieux ; et il n'y a point d'homme dans la contrée, pour venir vers nous, selon l'usage de tous les pays. Viens, faisons boire du vin à notre père, et couchons avec lui, afin que nous conservions la race de notre père. Elles firent donc boire du vin à leur père cette nuit-là ; et l'aînée alla coucher avec son père : il ne s'aperçut ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva. Le lendemain, l'aînée dit à la plus jeune : Voici, j'ai couché la nuit dernière avec mon père ; faisons-lui boire du vin encore cette nuit, et va coucher avec lui, afin que nous conservions la race de notre père. Elles firent boire du vin à leur père encore cette nuit-là ; et la cadette alla coucher avec lui : il ne s'aperçut ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva. Les deux filles de Lot devinrent enceintes de leur père. » (La Bible, Genèse 19, versets 30-36)
· « Un soir, David se leva de sa couche ; et, comme il se promenait sur le toit de la maison royale, il aperçut de là une femme qui se baignait, et qui était très belle de figure. David fit demander qui était cette femme, et on lui dit : N'est-ce pas Bath Schéba, fille d'Éliam, femme d'Urie, le Héthien ? Et David envoya des gens pour la chercher. Elle vint vers lui, et il coucha avec elle. Après s'être purifiée de sa souillure, elle retourna dans sa maison. Cette femme devint enceinte, et elle fit dire à David : Je suis enceinte. » (La Bible, II Samuel 11, versets 2-5)
J’ai demandé : « Comment ? Vous - musulmans – croyez que les prophètes de Dieu autre que Muhammad sont totalement vierges de tout péché et saints ? Il m’a répondu en récitant les versets suivants du Coran :
« Dites : Nous croyons en Allah et en ce qu’on nous a révélé, et en ce qu’on a fait descendre vers Abraham et Ismaël et Isaac et Jacob et les Tribus, et en ce qui a été donné aux prophètes, venant de leur seigneur : nous ne faisons aucune distinction entre eux. Et à Lui nous sommes soumis. » (Qur’an, 2:136)
« Le Messager a cru en ce qu’on a fait descendre vers lui venant de son Seigneur, et aussi les croyants : tous ont cru en Allah, en Ses anges, à Ses livres et en Ses messagers ; (en disant) : Nous ne faisons aucune distinction entre Ses messagers. » (Qur’an, 2:285)
Les versets mentionnés ci-dessus sont une preuve claire que, en tant qu’un des fondements de sa foi, chaque musulman doit non seulement croire au Saint Prophète Muhammad mais également à tous les autres Prophètes et Messagers comme étant véridiques et vertueux et ne doit pas faire de différence entre eux.
Le verset suivant du Saint Coran nous informe du fait que les Prophètes ont été envoyés par Dieu, dans chaque nation et en tous lieux du monde : « Il n’est pas une nation qui n’ait déjà eu un avertisseur. » (Qur‘an, 35:24)
Cela m’a convaincu que l’Islam, seul, est une croyance complète qui reconnait toutes les autres religions et qui contient en elle une intégration parfaitement harmonieuse de toute forme de bien, bien qui se trouve de manière partielle seulement dans les autres ordres religieux du monde.
Le livre sacré de l’Islam, à savoir le Saint Coran, est l’ultime exposition de la Vérité Divine. La capacité limitée de l’esprit humain des différentes époques passées n’a pas permis même au Prophète Jésus de venir avec toute la vérité. Jésus a dû partir alors qu’Il avait encore beaucoup de choses à dire à son peuple (Cf. Jean 16:12). Jésus a dû dire à son peuple d’attendre jusqu’à la venue de l’Esprit de Vérité pour que toute la vérité soit mise à jour. (Cf. Jean 16:13)
J’ai également été impressionné par le côté universel de la religion de l’Islam. Toute réponse du conférencier ne pouvait être contestée et était totalement irréfutable. J’ai alors appris à différencier entre la vérité authentique et les inventions du faux et j’ai également appris à connaitre de nouveaux éléments auxquels j’étais resté aveugle durant toutes ces années.
Mais je ne savais pas comment parvenir à réconcilier la naissance d’une connaissance véritable de la vérité avec ma croyance dogmatique aveugle et mon appartenance à la foi chrétienne plus longtemps que cela. Je voulais trouver des fautes de la part du conférencier afin de résoudre mon problème et afin d’avoir une excuse, même fausse, me permettant de garder ma place dans la foi chrétienne…
Le conférencier poursuivit après une certaine période de temps en posant la question :
- « Puis je vous demander quelque chose, si cela ne vous dérange pas d’y répondre, juste à titre personnel ? »
- « Oui » dis-je.
- « Est-ce que vous croyez que Jésus est le fils de Dieu ou Dieu en personne ? » demanda-t-il.
- « Jésus est Dieu sous la forme de Son fils. » Répondis-je.
- « Trouvez-vous logique qu’un être soit à la fois le Dieu immortel et un humain mortel devant être mis à mort par d’autres mortels ? Est-il possible que quelque chose de noble soit à la fois misérable, ou que quelque chose de noir soit à la fois blanc ? Peut-il y avoir à la fois obscurité et lumière ? Quelle est donc cette façon de penser ? » M'interrogea-t-il alors.
Le conférencier poursuivit alors :
« Est-ce que vous avez pensé ne serait-ce qu'un instant qu’il y ait une autre doctrine confrontant la doctrine de la trinité qui a besoin de trouver réponse par tout trinitaire et qui est :
Si trois êtres différents qui sont trois entités différentes sont également dans le même temps Un, dans une unité parfaite dans le sens le plus profond de l’unicité, quelle est alors la chose qui les fait rester trois et Un dans le même temps ? Y a-t-il un facteur ou un phénomène extraordinaire et inconcevable causant ce résultat stupéfiant, et dont le pouvoir suprême à la source, qui contrôle le nombre et l’unité, soit le Dieu Omnipotent seul et non pas un des trois êtres qui ne constituent en réalité que des composants sous contrôle ?
À côté de cela se pose également une autre question problématique à laquelle un croyant en la Trinité devra répondre ; à savoir qui est celui qui contrôle ou détermine la séparation de celui qui est Un en trois autres choses différentes et ni plus ni moins en nombre ? Il doit y avoir une cause derrière cette action contrôlée et ce facteur causatif agissant avec un contrôle total sur les trois entités doit être le Dieu Omnipotent et non pas une de ces trois entités qui ne sont en réalité que le résultat de ce facteur causatif au contrôle total !
De la même manière, cela soulèvera la question qui consiste à savoir quelle est cette force causative qui entraîne les trois à devenir un lorsqu’ils sont réunis ensemble et non pas divisés entre eux. Et si une telle cause existe, cette cause de contrôle suprême serait alors le Dieu Omnipotent, et non pas un des trois qui ne seraient alors que des entités serviles. Dans tous les cas, aucun homme sensé ne peut imaginer de manière raisonnable qu’un effet puisse se produire sans facteur causatif l’ayant entrainé. Cependant, la Sainte Trinité n’est qu’une doctrine problématique créée par l’Église Chrétienne qu’aucun raisonnement logique ne peut prouver.
J’ai alors dû me résigner à accepter le point de vue du conférencier, car je n’étais désormais plus en mesure de croire de manière raisonnable en l’existence de quelque chose étant à la fois cette chose et son contraire.
J’aimerais de votre part Mr Thomas, dit le conférencier, que vous méditiez un petit peu sur le fait de savoir comment est-il possible que le fait de croire que Jésus est Dieu en personne ou le fils de Dieu, coïncide avec le fait qu’il était si effrayé à l’idée de la crucifixion imminente qu’il a finalement crié : « Éli ! Éli ! lama sabachthani. »[4] (Signifiant : Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m’as-Tu abandonné ?) (Mattieu, 27:46)
Quelle est cette conception des choses ? Si Jésus était Dieu lui-même, cela signifie-t-il que Dieu était abandonné par Dieu en personne et est-il possible que Dieu ce soit senti désemparé et est crié pour obtenir de l’aide ? Votre Bible Mr Thomas, rapporta que le fils de Dieu a été abandonné par son père (Dieu) ce qui signifie que le fils abandonné perd automatiquement et de manière plutôt naturelle ses mérites individuels en tant que fils et sa relation de filiation. Qu’avez-vous à répondre à cela : quelle utilité peut avoir le lien avec un fils abandonné ? Mr Thomas, dites-moi s’il vous plaît ! »
J’étais abasourdi – et je ne savais pas quoi dire et ni que faire avec ma foi de fervent chrétien.
Qui plus est, ajouta-t-il : « Pensez-vous que Jésus était Dieu en personne lorsqu’il tomba à terre en pleurant, priant quelqu’un d’autre d’enlever la coupe de la mort par crucifixion ? »
J’ai alors demandé : « D’accord Monsieur, comment concilier alors la violence utilisée par le Prophète de l’islam avec le fait qu’il était un Apôtre de Dieu ?! »
La réponse du conférencier est alors venue sans attendre : « S’il vous plaît Mr Thomas, citez-moi ne serait-ce qu’un seul exemple tiré de la vie entière du Saint Prophète Muhammad qui prouve qu’il a commis ne serait ce qu’une fois une agression sans avoir été provoqué ou encore un exemple où il aurait pris l’initiative d’attaquer la moindre âme. Toute expédition de guerre qu’il a menée ou autorisée n’était que pour sa légitime défense ! La Bible ne prêche pas quant à elle la légitime défense. La Bible prêche le fait de se rendre [à l’agresseur] en allant jusqu’à céder tout ce qui est en sa possession lorsque quelque chose qui nous appartient a été pris par un agresseur. Y a-t-il un chrétien appliquant cela ? Qui plus est, en dehors de l’histoire politique des nations chrétiennes en Europe, ne vous remémorez-vous pas les méthodes inhumaines employées par le monde chrétien pour propager sa foi ?
J’avais honte de ce qui se disait, mais je devais écouter calmement les faits relatés à propos de la conduite indigne des chrétiens. Je me suis finalement tout de même risqué à demander une autre question…
… « Il y a certes la doctrine de rédemption des péchés des hommes à travers le sang de Jésus. Jésus ayant payé le prix pour les péchés de l’homme, c'est-à-dire que celui qui croit en Jésus est purifié et sauvé… avez-vous quelque chose de similaire en Islam ? »
Le conférencier a alors souri et répliqué : « Mon ami, le plus formidable don de Dieu à l’homme est le bon sens. Si l’homme décide de le mettre de côté par lui-même, alors personne ne peut rien pour lui. Tout d’abord, faites-moi savoir si la doctrine fait appel à la raison et au bon sens.
Individu « A », par exemple, un chrétien par conviction, c'est-à-dire quelqu’un qui croit en Jésus comme étant son sauveur, pille la maison de l'individu « B » et de ses membres de la famille. Est-ce que le bon sens et la logique veuillent que « A » reste impuni par la loi, et plus particulièrement par la loi du Seigneur de l’Univers qui est le Juste par excellence, tout simplement parce que « A » accepte Jésus en tant que sauveur ? Je dus alors répondre que non, car si j’avais dit le contraire, cela aurait signifié que j’avais perdu mon bon sens ou que j’étais allé à l’encontre de la raison !
Il continua : « Il y a également un aspect très grave dans la doctrine de la rédemption ou l’expiation des péchés par le sang versé de Dieu. À savoir que lorsque nous payons pour quelque chose, cette chose devient à nous et le précédent propriétaire de cette chose n’a plus aucun droit sur celle-ci, car son prix a déjà été reçu, n’est-ce pas ? Je répondis que oui. Il a alors dit : « Si les péchés des hommes ont été payés par quelqu’un, Dieu n’a alors aucun droit de punir le moindre pécheur ! Tout pécheur croyant simplement en Jésus est alors libre de faire tout ce que sa passion brutale lui dicte d’accomplir dans ce monde, car Dieu n’a aucun droit, pas même celui de demander des comptes à quelque pécheur que ce soit étant donné que Jésus a déjà pris sur lui le coût de tous ces péchés. Est-ce que ceci tient de la logique ou du bon sens ? Est-ce que cette doctrine peut permettre à la vie de se poursuivre sur terre ne serait-ce que pour un court instant en paix et en sécurité ? »
Il poursuivit : « S’il vous plaît, rappelez-vous que l’Islam souhaite que tout individu se maitrise lui même en tant que membre de la race humaine, mais également de la création du Seigneur dans son ensemble, par le fait qu’il sera questionné sur sa propre vie, mais également sur l’intérêt de la vie collective de ce monde.
L’Islam encourage et invite sans cesse l’homme à se conduire avec piété en lui promettant une vie de délices éternelle dans l’au-delà et en le mettant continuellement en garde contre le vice et le châtiment qu’entraine celui-ci auprès du Seigneur qui est le Juste par excellence.
Le Saint Coran met continuellement en garde en disant :
« Et redoutez le jour où nulle âme ne bénéficiera à une autre, où l’on n’acceptera d’elle aucune compensation, et où aucune intercession ne lui sera utile. Et ils ne seront point secourus. » (Qur’an, 2:123)
« Quiconque prend le droit chemin ne le prend que pour lui même ; et quiconque s’égare, ne s’égare qu’à son propre détriment. Et nul ne portera le fardeau d’autrui. Et Nous n’avons jamais puni [un peuple] avant de [lui] avoir envoyé un messager. » (Qur’an, 17:15)
« Ô hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand-Connaisseur. » (Qur’an, 49:13)
Tout en menaçant l’homme d’une punition douloureuse en rétribution de son mal, le Saint Coran dévoile également la miséricorde infinie du Tout Miséricordieux Seigneur qui ne veut pas que l’homme, aussi pécheur soit-il, désespère totalement de se faire pardonner par Dieu. La seule condition pour obtenir le pardon recherché est le repentir sincère du pécheur de ses vices, avec l’intention de rectifier son comportement dans le futur, et le retour sans réserve à l’obéissance et au témoignage de sa gratitude envers le Tout Miséricordieux pour Sa grâce infinie.
« Pour l'amour de Dieu, dites-moi, Mr Thomas, qu’est-ce qui est selon vous raisonnable et fondé : rendre l’homme enivré et insouciant à l’idée de commettre des péchés (c'est-à-dire le rassurer de manière infondée en lui disant que le prix de ses péchés a déjà été payé par quelqu’un d’autre). Ou le sensibiliser à être pieux en luttant contre le vice (c'est-à-dire le mettre en garde des conséquences naturelles découlant de tout mauvais comportement ou acte de désobéissance qui mène au châtiment du Seigneur Juste par excellence) ?
J’ai alors ressenti qu’en ce jour je venais de réaliser à quel point la doctrine de l’expiation des péchés sur laquelle repose l’édifice complet de la foi chrétienne était creuse. J’ai alors commencé à entrevoir dans mon cœur la miséricorde divine du Seigneur, une nouvelle lueur de guidée divine. J’ai alors remercié Dieu de m’avoir libéré des griffes de la terrible doctrine chrétienne d'égarement et de m’avoir guidé à l’Islam.
Cet Islam que j’ai trouvé par moi-même, en conduisant une démarche impartiale, s'avère être la voie correcte qui conduit à la délivrance que le Tout Miséricordieux a montré à l’homme par le biais de Son dernier Apôtre Muhammad, que la Paix et les Bénédictions de Dieu soient sur Lui, et de ses purs descendants.
Lorsque j’ai avoué avoir accepté l’argument indéniable avancé par le conférencier et l’ai remercié, il m’a dit : « Thomas ! Vous devez remercier Dieu de vous avoir béni par la réalisation de sa promesse de miséricorde pour toute personne sincère en quête de la Vérité ! » Le Tout Miséricordieux, de par Son infinie miséricorde a réalisé Sa promesse de donner à l’humanité la guidée éternelle à travers le Prophète Muhammad, guidée qui est inscrite dans la voie de ce Prophète à jamais.
Après avoir trouvé de si nombreux, puissants et irréfutables arguments contre la doctrine de la Sainte Trinité et également contre de nombreux autres principes fondamentaux de la foi chrétienne, je me suis étonné comment une foi allant aussi loin à l’encontre de la raison pouvait encore attirer un nombre si immense de gens dans le monde.
Une fois, j’ai vu mon père revenant à la maison avec un grand sourire aux lèvres et dès son arrivée, il m’appela et me dit : « Tu seras fier d’apprendre mon cher fils que j’ai rallié 109 âmes dans notre camp ! À l’occasion du baptême d’un si grand nombre, le père révérend, le chef de notre mission, a fait de nombreux éloges de mes services et a augmenté mon salaire ainsi que mon indemnité de voyage et m’a récompensé avec un prix symbolique correspondant au nombre de personnes baptisées par mes efforts ! » J’ai alors demandé :
- « Qui sont-ils, père, ceux qui ce sont faits baptiser ? »
- « Ils viennent de cinq villages environnants. Il s’agit d’hommes, de femmes et d’enfants. » Me dit-il.
- « Sont-ils éduqués ? » Ai-je demandé.
- « Non, il s’agit de pauvres des ghettos ; ce ne sont que de simples travailleurs dans les rizières de leurs villages. » Me dit-il.
- « Ont-ils entièrement compris la prise de décision qui les a amenés à se convertir à la foi chrétienne ? Est-ce que chacun d’entre eux est en mesure de faire un examen comparatif entre la décision qu’il a prise de quitter son ancienne croyance et son ralliement à la foi chrétienne ? » Ai-je demandé.
- « Que veux-tu dire par cela ? Je t’ai dit qu’ils étaient tous non éduqués, pauvres et illettrés ; ce sont des travailleurs des ghettos ! Le groupe se compose d’hommes, de femmes et d’enfants. Maintenant, je vais devoir aller là-bas tous les jours et les encadrer dans la doctrine de notre foi. » Répondit-il.
En entendant cela, j’ai souri et en me voyant dans cet état mon père m’a demandé :
- « Qu'est-ce qui te fait rire Thomas ? Qui a-t-il ? »
- « Rien père, c’est juste que je ne vois pas dans cette conversion de masse en quoi quelque religion que ce soit et qui soit digne de ce nom ou quelque croyance véritable et sensée peuvent être fières ou prendre du plaisir ! car il ne s’agit là que d’exploiter l’analphabétisme et l’ignorance de pauvres travailleurs. C’est comme mener ceux qui ne peuvent réfléchir vers ce qu’ils ne connaissent pas ni ne peuvent reconnaitre ! Pensez-vous père, qu’un homme sensé puisse raisonnablement être fier du fait qu’il ait rallié à sa cause des hommes, des femmes et des enfants illettrés et qu’il puisse revendiquer à juste titre le moindre mérite ou la moindre valeur à cela ? » Ai-je répliqué !
Je repris : « Alors que l’entrée dans une foi comme l’Islam est effectuée avec une conviction totale uniquement après une étude minutieuse menée par des gens éduqués, nous, chrétiens sommes fiers de notre réussite en gonflant nos rangs par des conversions en masse de travailleurs illettrés, qui sont de par les circonstances contraints à accepter la doctrine chrétienne sans même savoir si ce qu’ils font est correct ou faux ? Un esprit ignorant est comme une feuille blanche. On peut y dessiner absolument tout ce que l’on veut et lorsque l’inscription est fixée sur une telle matière brute, n’importe quel artiste peut se vanter d’avoir créé sa propre réalisation. Si aujourd’hui, afin de gagner la sympathie des masses ignorantes nous vantons devant nos convertis illettrés notre humanité et nos sacrifices individuels pour la cause de l’expansion de notre foi, est-ce que le monde extérieur va oublier le décret de Milan, père, et est-ce que les faits historiques des atrocités brutales commises par le monde chrétien contre les juifs démunis et sans défense, dans son envie passionnée et son grand désir de gonfler ses rangs vont totalement s’effacer ?
Je poursuivis : « Si vous me permettez père, je voudrais savoir si venant de vous, la Bible qui est entre vos mains n’est faite que pour être lue, mémorisée et prêchée aux autres… ou est elle là pour être mise en pratique dans la vie de tous les jours ? Si c’est pour qu’elle soit mise en pratique, veuillez bien me montrer, père, si le monde chrétien pouvait parvenir à tendre la seconde joue si la première avait reçu une claque ? Ou encore est-ce qu’il existe encore un chrétien qui au jour d’aujourd’hui pourrait donner sa chemise lorsque son manteau a été dérobé ? Renonceriez-vous, père, à notre maison tout entière si quelqu’un s’introduisait dans notre résidence et prenait possession de toutes les pièces s’y trouvant ? Si les puissances chrétiennes du monde croient réellement à la doctrine de renonciation individuelle, pourquoi entretiennent-elles leurs forces militaires et policières ? »
Je poursuivis : « Ayez l’amabilité père de me dire, s’il y a la moindre utilité terrestre à croire en de beaux idéaux qui ne peuvent servir qu’à orner les pages de certains livres et qui ne peuvent être que prêchés sans être appliqués. Pourquoi n’acceptons-nous pas de manière tout à fait raisonnable la doctrine d’auto défense enseignée par l’Islam, et le principe de pardonner à nos agresseurs s’ils se repentent et améliorent leur conduite ? Pour l'amour de Dieu père, faites-moi savoir comment trois choses différentes peuvent être dans le même temps un de manière absolue, d’un point de vue numérique, mais aussi dans la nature essentielle de l’unité parfaite ? »
Je poursuivis : « Sur quelles bases sensées se peut-il que celui qui est abandonné par Dieu soit Dieu lui même et si l’on considère que Jésus est le fils de Dieu, quelle revendication à la filiation peut avoir un fils abandonné par son père ? »
Je poursuivis : « Quel droit a le monde chrétien de revendiquer détenir la moindre vérité lorsque son expansion s’est faite par le biais d’atrocités inhumaines commises par les forces chrétiennes contre les juifs démunis et sans défense ? L’orchestration des atrocités brutales commises au nom du Christ a été rapporté de manière complète, et ce, même par les autorités du Décret de Milan et par le chrétien de renommée internationale Gibbon dans sa célèbre œuvre : « Le déclin et la chute de l’Empire Romain. » »
« La Doctrine d’expiation des péchés par le sang du Christ va naturellement attirer ces pécheurs qui ont commis des péchés et qui ne souhaitent pas les abandonner. Cela, sous prétexte d’être couverts par la doctrine qui dit que le prix de leurs péchés a déjà été payé et, peu importe s’ils décident de devenir des pécheurs bien pires que ce qu’ils sont déjà, ils ne seront en aucun cas punis pour leurs crimes odieux, car Jésus ayant payé le prix pour les péchés de l’humanité, Dieu s’est résigné à abandonner l’idée de punir les pécheurs après cela ! »
« Il y a tant de choses, père, qui requièrent une étude et un jugement impartiaux. Je tiens à vous dire père, que quelque soient les conséquences et quelque soit le malheur qui vienne à s’abattre sur moi, j’ai décidé pour de bon de ne plus laisser de côté ma conscience et mon bon sens pour croire en des doctrines dogmatiques si insensées. J’ai embrassé l’Islam et si cela ne vous fâche pas contre moi, laissez-moi gentiment vous expliquer les détails de ma démarche ; je suis prêt à le faire dès qu’on me le demandera. Je ne veux pas qu’une de mes idées ou convictions soit avalée par force par quiconque, car la religion de l’Islam, à laquelle je déclare désormais ouvertement mon appartenance, ordonne qu’il n’y ait pas la moindre contrainte en matière de foi, car la vérité a été révélée contre le faux. »
À ma grande surprise, j’ai trouvé mon père très attentif à l’exposition de mes points de vue personnels et au final, il a dit : « Mon fils, ne pense pas que ton père est un sot. J’ai parfois fait face à de telles idées durant ma vie lorsque j’ai eu l’occasion de discuter de religion avec mes amis musulmans. Pour l'amour de Dieu, garde cette affaire strictement pour toi. Autrement, sois certain que nous allons nous retrouver à la rue à faire la manche. »
Quelques jours plus tard, mon père décida également de devenir musulman.
Je déclare à présent de manière ouverte, pour l’information et la guidée de toute personne en quête de vérité, que les résultats de mon enquête sincère sur l’Islam me conduisent à dire qu’elle est non seulement la dernière Grande Religion, mais également la foi parfaite englobant tout le bien.
Une des spécificités les plus remarquables et frappantes de l’Islam est qu’il demande à Ses adeptes de croire que toutes les religions du monde qui l’ont précédé ont été révélées par Dieu pour les peuples respectifs à ces époques. Il est considéré comme étant un des fondamentaux de cette foi que ses adeptes croient que tous les prophètes qui ont été envoyés sur terre avant le Prophète Muhammad sont véridiques et vierges de tous péchés.
Muhammad est le nom du Prophète par le biais duquel cette croyance complète a été révélée dans sa forme parfaite pour toute l’humanité à toute époque. C’est l’Occident qui a nommé cette foi le « mahométisme » pour se calquer sur la mode du christianisme, du bouddhisme, du confucianisme, du zoroastrisme et de l’hindouisme.
De l’autre côté, le nom de cette religion est déjà donné dans ce livre, le Saint Coran, comme étant « l’Islam », et le prophète de l’Islam est appelé musulman comme tout autre croyant. Étant donné que les prophètes ont prêché cette même vérité parmi différentes nations à des moments différents dans différentes langues, chaque Prophète de Dieu est cité dans le Coran comme étant musulman (soumis à Dieu). Ainsi, j’ai trouvé que, sans émettre la moindre réserve l’Islam est la religion dont l’humanité a besoin pour son avancée dans toutes les sphères de sa vie matérielle et spirituelle afin d’obtenir au final son salut.
L’Islam consiste à se soumettre totalement à Allah (Dieu) en croyant en Son Unicité, en L’adorant, et en abandonnant tous types de chirk (Polythéisme).
L’Islam est la seule religion acceptée par Allah. Elle est la religion finale, qui a abrogé toutes les religions précédentes. Allah n’accepte pas de Ses serviteurs autres que celle-ci. Allah dit : « Et J’agrée l’Islam comme religion pour vous. » (Qur’an, 5:3) Il dit également : « Et quiconque désire une religion autre que l’Islam, ne sera point agréé, et il sera, dans l’au-delà, parmi les perdants. » (Qur’an, 3:85)
Les deux attestations de Foi : (Lâ ilâha Illa Allah wa anna Muhammadane Rasoulou Allah)
Pour rentrer dans l’Islam, il vous faut connaitre le sens de ces deux attestations, les prononcer avec une conviction totale, sans avoir le moindre doute.
Ach-hadou : J’atteste et je crois sans avoir le moindre doute…
An la ilâha : qu’il n’y a pas de divinité digne d’être adorée dans l’univers...
Ilal-lâh : Ceci est une phrase affirmative qui veut dire que tous les actes d’adoration doivent être voués à Allah Seul...
Anna Mouhammadane : Que Muhammad, fils d’Abdullah, fils d’Abdul‐Muttalib est certes...
Rasoul Allah : a été envoyé par Allah pour toute l’humanité ; à la fois pour les hommes et pour les Djinns.
Son sens général : (Lâ ilâha Illa Allah Mouhammadoune Rasoul Allah) Il n’y a pas de divinité digne d’être adorée en dehors d’Allah et Muhammad est le Messager d’Allah (Nous obéissons à ce qu’Il nous ordonne de faire et nous nous retenons de faire ce qu’Il nous interdit. Nous croyons en tout ce qu’Il nous a amené et nous croyons qu’Allah ne peut être adoré que de la manière dont Il nous a enseigné).
Il s’agit du Coran, qui est la parole d’Allah ; il a été révélé à Muhammad, que la Paix et les Bénédictions de Dieu soient sur Lui, par l’intermédiaire de l’Ange Gabriel, qu’Allah exalté soit sa renommée.
Il est obligatoire à tout musulman d’en mémoriser une partie qui soit suffisante pour qu’il puisse compléter ses prières. Toutes les Écritures saintes précédentes ont été déformées par leurs peuples ; mais le Coran est quant à lui resté intact tel qu’il a été révélé à Mohammed, que la Paix et les Bénédictions de Dieu soient sur Lui.
Allah a promis de le préserver jusqu’au Jour de la Résurrection. Allah dit : « En vérité c’est Nous qui avons fait descendre le Rappel (le Coran), et c’est Nous qui en sommes gardien. » (Qur’an, 15:9). Pour cette raison, personne ne peut le déformer.
Après avoir pris connaissance des Deux Attestations de Foi, les avoir prononcées et acceptées sans réserve (et sans avoir reçu de pression pour les accepter ou s’être fait promettre la récompense de quelques biens de ce monde une fois les avoir prononcées), l’individu devient alors musulman, pour qui certaines obligations deviennent alors dues et d’autres levées. S’il venait à mourir après les avoir prononcées, il rentrerait alors au Paradis, même s’il n’a réalisé aucune bonne œuvre.
Ces piliers doivent être accomplis physiquement, que l’acte soit une attestation du cœur, une parole par la langue ou une action physique.
Le premier pilier : Les deux attestations de foi : Il n’y a pas de divinité digne d’être adorée en dehors d’Allah, et Muhammad, le fils d’Abdullah, est un Prophète et Messager, qui a été envoyé par Allah aux hommes et aux Djinns, pour les guider à l’adoration exclusive d’Allah, sans Lui donner d’associés.
Le second pilier : La Salah (La Prière) : Il y a en tout cinq prières durant le jour et la nuit. La récompense que le musulman obtient en les accomplissant est équivalente à celle de cinquante prières… du moment qu’elles sont réalisées avec les conditions, piliers et actes obligatoires nécessaires.
Parmi les conditions requises, il faut que la personne souhaitant prier soit musulmane, qu’elle est atteint l’âge de raison, qu’elle soit en état de pureté rituelle (c'est-à-dire qu’elle ait fait ses ablutions), qu’elle ait pris son intention de prier ladite prière et qu’elle soit dirigée en direction de la Qiblah (direction de la Kaaba à La Mecque) pendant sa prière.
Le troisième pilier : la Zakat (L’aumône légale) : Il est obligatoire pour tout musulman dont la richesse a atteint le Nisâb (seuil de richesse qui rend obligatoire le paiement de la Zakat) et qui est resté en sa possession pendant 12 mois lunaires, de donner 2,5 % de celui-ci aux pauvres et aux nécessiteux parmi ses proches dont il n’a pas la charge ainsi qu’aux pauvres et aux nécessiteux parmi les musulmans.
Le quatrième pilier : le Jeûne : La personne doit émettre l'intention de jeuner pendant la nuit qui précède le jour qu'elle souhaite jeûner puis il doit ensuite s’abstenir de manger, de boire et d’avoir des rapports sexuels du Fajr (l’aube) au coucher du soleil. Le mois de jeûne est appelé Ramadan. Il est obligatoire pour tout musulman adulte et sain d’esprit.
Le cinquième pilier : Le Hajj (Le Pèlerinage) : Il s’agit de se déplacer en visite à La Mecque et aux autres lieux sacrés (Mina, Mouzdalifa et Arafat) avec l’intention d’accomplir la Oumrah et le Hajj. Ceci est un devoir pour tout adulte musulman sain d’esprit qui a la capacité [physique et financière] de le faire une fois dans sa vie. Les femmes qui n'ont pas de Mahram (proches parents hommes) ne sont pas obligées de réaliser le Hajj.
Quiconque rejette un de ces piliers par mécréance ou par paresse [pour la prière seulement] devient un mécréant et sort de l’Islam.
1. La croyance en Allah : C'est-à-dire croire qu’Il est le Créateur, Celui qui donne la subsistance, Celui qui cause la mort et donne la vie et Celui entre les mains Duquel [Il est connu qu’Allah ne ressemble pas à Ses créatures] sont toutes les affaires. Il est le Premier et nul n’était avant Lui, et Il est le Dernier après Lequel il n’y a personne d’autre. Il est l’être Suprême au-dessus duquel il n’y a rien, et Il est Celui qui sait tout et dont rien n’échappe à Sa science. Nous devons l'adorer seul sans rien lui associer et nous croyons en tous Ses plus beaux Noms et Attributs sans les déformer ou les rejeter, ou en établissant des parallèles entre eux ou en les comparant. Allah dit : « Il n’y a rien qui Lui ressemble ; et c’est Lui l’Audient, le Clairvoyant. » (Qur’an, 42:11)
2. La croyance aux Anges : Ce sont des serviteurs honorables qui obéissent à Allah. Parmi eux se trouvent Jibrîl (Gabriel), Mickaîl, Israfîl, Ridhwân, Mâlik et les anges qui enregistrent les œuvres bonnes et mauvaises des hommes.
3. La croyance aux Écritures divines qu’Allah a révélées à Ses Prophètes et Messagers. La dernière Écriture sainte est le Coran. Elle a abrogé toutes les Écritures saintes précédentes. Aussi, il n’est pas permis de mettre en pratique une autre Écriture sainte que le Coran.
4. La croyance aux Messagers : Allah les a envoyés à l’humanité pour les guider vers Son adoration exclusive et pour qu’ils ne Lui donnent pas d’associés. Nous croyons que c’est Allah qui les a envoyés. Parmi eux se trouve « Ulul al Azm» (Les Prophètes qui ont le plus de mérite ou les messagers résolus) à savoir Noé, Abraham, Moïse, Jésus et au final Muhammad qui est le dernier et le meilleur d’entre eux, qu’Allah exalte Son nom et le préserve de toute forme de dénigrement.
5. La croyance au jour dernier : Il s’agit du Jour de la Résurrection, le Jour des Comptes ; le Jour où les croyants entreront au paradis et les mécréants seront jetés dans le feu de l’enfer ; quant aux pécheurs qui sont morts sans se repentir, leur sort dépendra de la volonté d’Allah. Soit Il les punira soit il leur pardonnera.
6. La croyance au Qadr (La Prédestination) que celui-ci soit bon ou mauvais dans ses conséquences. Sachez que ce qui a été décrété se passera et que tout malheur devant vous atteindre vous touchera. Tout ce qui a lieu dans cet univers est déjà enregistré dans la Tablette Préservée.
J’espère que vous avez lu ce livre avec un esprit et un cœur ouvert… je prie Dieu qu’Il vous montre la lumière de la vérité.
[1] Tous les titres de cet ouvrage sont du correcteur, Abu Hamza Al-Germâny.
[2] Se serrer la main après chaque prière prescrite n'est pas une tradition prophétique, mais une habitude innovée par les gens qu'il est bon d'éviter sauf si la personne voisine n'a pas été saluée avant la prière. Et Dieu est plus savant. NdC.
[3] Notre traduction des versets de La Bible est basée sur la traduction de Louis Segond qui en 1880, à la demande de la Compagnie des Pasteurs de Genève, a traduit la Bible en français à partir des textes originaux hébreux et grecs. C'est une référence notable des Écritures saintes en français. NdC.
[4] La traduction œcuménique de la Bible met en note sur les deux versets qu'il s'agit d'une citation en araméen de Psaumes 22:2 (en hébreu, אֵלִי אֵלִי לָמָה שְׁבַקְתָנִי Eli, Eli, lama chivaktani ?). La Bible de Jérusalem met en note sur le verset de Marc 15 : 34 : « Jésus a dû prononcer en araméen, Élahî, transcrit Élôï, peut-être sous l'influence de l'hébreu Élohim qui veut dire Dieu. » Ces deux traductions transcrivent Éli (Eli) pour Matthieu, et Élôï (Eloï) pour Marc. NdC